samedi 31 octobre 2009

La théorie du moustique - Nancy Werlin


La première phrases : " Ma chère Emmy ".

"The rules of survival". C'est le titre original de ce livre, qui a mes yeux est bien plus révélateur de son contenu que le nom français (c'est d'ailleurs souvent le cas) car il est bel est bien question de survie et de solidarité fraternelle dans ce bouquin.

Matthew vit dans la banlieue de Boston avec ses deux jeunes sœurs et leur mère. Cette femme mentalement instable, se plaît à faire régner la terreur sur sa petite famille.

Mère aimante, voire adorant ses enfants un jour, elle devient violente, méprisante et  dangereuse le lendemain. Toujours en quête d'amusement et de sensations fortes, elle va ainsi "s'éclater" en suspendant Emmy, sa plus jeune fille, dans le vide d'une falaise, ou encore en conduisant du mauvais côté de la route, cherchant à percuter de plein fouet les voitures arrivant en face... Elle aime aussi passer son temps à sortir et à ramener des hommes chez elle.

Face à cette femme, c'est une véritable stratégie de survie qui va se mettre en place, sous l'instigation de l'aîné, Matthew, qui s'est donné pour mission de protéger ses sœurs de cette folle. Celui-ci va d'ailleurs vite devenir le bouc émissaire de Nikki, qui va prendre un véritable plaisir à le défier mentalement et physiquement.

Mais devant l'inaction de leur père absent et de leur tante qui habite pourtant l'appartement du dessous, les enfants ne tardent pas à perdre espoir. Leur salut pourrait bien venir de Murdoch, le nouveau petit ami de leur mère...


Ce que j'en ai pensé : Pendant toute la lecture de ce livre, je n'ai pas cessé de ressentir de la colère. Envers cette espèce de pourriture de bonne femme bien sûr (oui je viens à peine de le terminer, je suis toujours sous le coup de l'émotion) mais aussi envers l'inaction des administrations. On assiste médusés à la vie de ces trois enfants psychologiquement torturés par leur mère et qui n'ont aucun moyen d'action.

Cette histoire se lit très bien et donc très vite. J'ai aimé le style de l'auteur et la construction du livre : une lettre écrit par Matthew à sa plus jeune soeur.

Même si j'ai assez rapidement compris où l'auteur allait me mener, c'est avec plaisir que j'ai lu ce livre très prenant et très émouvant.

Mon avis : ****


Morceau choisi : "Les évènements que nous avons vécus m'ont appris à ne jamais faire confiance à quiconque. A redouter le danger à chaque coin de rue. A comprendre que, sur terre, certaines personnes te veulent du mal... Même si ces gens te disent qu'ils t'aiment."

La théorie du moustique a reçu une trentaine de prix aux États-Unis et a été finaliste du Los Angeles Times Book Prize ainsi que su Nationale Book award en 2006. Son auteur, Nancy Werlin, est connue pour ses livres à succès pour adolescents.

La théorie du moustique de Nancy Werlin
Chez NiL Editions
297 pages

Merci à Blog o Book et aux éditions Robert Laffont pour ce premier partenariat très concluant.




vendredi 23 octobre 2009

Brooklyn Follies - Paul Auster


La première phrase : "Je cherchais un endroit tranquille où mourir".


Nathan Glass est un sexagénaire fraichement retraité, divorcé et en rémission d'un cancer du poumon alors qu'il n'a jamais touché à la moindre cigarette. Il s'installe à Brooklyn, quartier de son enfance, dans l'intention de finir sa vie paisiblement. 


Pour combler son ennui, il entreprend l'écriture du "Livre de la folie humaine", recueil de petites histoires et anecdotes qui ont ponctuées son existence.



Tout d'abord je suis tentée d'écrire que l'intérêt de ce livre n'est pas son histoire, même si elle est plutôt prenante. L'intérêt des Brooklyn follies tient plutôt dans le patchwork de personnages que Paul Auster se plait à nous décrire.



Il y a tout d'abord Nathan, retraité anticipé, divorcé, en rémission, fâché avec sa fille et sa famille en général, déprimé et en proie à la fatalité (l'élection imminente de Georges W. Bush n'y est  d'ailleurs pas pour rien).



Puis un jour il retrouve Tom, son neveu perdu de vue des années plus tôt. Tom est un trentenaire grassouillet, sans charme apparent. Un brillant esprit littéraire échoué à New-York par pur hasard, devenu chauffeur de taxi puis employé dans une librairie.


Harry, le patron de Tom, homosexuel mais divorcé de sa femme, ex galeriste d'art vendeur de fausses toiles et donc accessoirement ex taulard.


Lucy la nièce de Tom, une gamine qui va venir perturber cet univers exclusivement masculin. Puis sa mère Aurora, mariée avec un chrétien illuminé.


Sans oublier Rufus également connu sous le nom de Tina Hott, le jamaïcain travesti qui tient la caisse de la libraire.




Aussi fou que ça puisse paraitre, je n'avais encore jamais lu de livre de Paul Auster jusqu'à celui-ci. Autant vous dire que je n'ai pas été déçue. J'ai vraiment apprécié cette facilité à décrire le quotidien sans non plus susciter l'ennui, à nous présenter toute une flopée de personnages  très différents les uns des autres et qui semblent dépeindre une certaine image de la société américaine. On prend un réel plaisir à voir évoluer ces différentes personnalités et à analyser leurs interactions. On se surprend même à s'y attacher...

Le style sobre et fluide de Paul Auster fait de lui un excellent conteur de vies. Il paraît que Brooklyn Folies est loin d'être son meilleur roman, je n'ose alors imaginer le niveau des autres... Je vais d'ailleurs d'ici peu m'atteler à la fameuse trilogie new-yorkaise !



Morceaux choisis :


- " Les hommes, hélas (ainsi que je l'ai amplement démontré dans les chapitres précédents de ce livre), sont des créatures stupides [...]. "

- " Nous n'en étions pas encore, Joyce et moi, au mois de décembre de nos vies mais, incontestablement, mai était loin derrière nous. Ce que nous vivions ensemble, c'était un après-midi de la fin ou de la mi-octobre, l'une de ces belles journées d'automne où le ciel est d'un bleu intense, l'air vif et savoureux et où un million de feuilles tiennent encore aux branches - brunes, en majorité, mais avec encore assez d'or, de rouge et de jaune pour vous donner envie de rester dehors le plus longtemps possible. "


- " Il ne faut jamais sous estimer le pouvoir des livres. " ;-) 

Mon avis : ****



Brooklyn Follies de Paul Auster
Editions Le livre de poche mais aussi Actes sud
376 pages




jeudi 22 octobre 2009

Nicolas Le Floch revient sur France 2 !



Pour les fans de la série de Jean François Parot, ne manquez surtout pas la diffusion ce vendredi sur France 2 du troisième épisode des enquêtes de Nicolas Le Floch "Le fantôme de la rue Royale".

La semaine prochaine, sera diffusé l'épisode "L'affaire Nicolas Le Floch".

Bref, deux nouvelles occasions de savourer cette interprétation télévisuelle plus que réussie et la brillantissime prestation du très doué Jérome Robart. Je m'emporte ? Oh si peu...







dimanche 18 octobre 2009

Les Garçons - Wesley Stace


La première phrase : "Une demi-heure plus tard, George était à genoux dans sa chambre, dont il avait fermé la porte à clé".



Georges est un enfant anglais issu d'une famille d'artistes de music-hall des années 70. Il a 11 ans lorsqu'il est envoyé dans un pensionnat de garçon. Mais Georges est également la marionnette (le "garçon") de Joe, le grand père ventriloque de Georges, mort au front où il divertissait les troupes britanniques.


Tour à tour, Wesley Stace nous conte ici l'histoire des deux Georges. Le garçon séparé de sa famille, qui va combler l'ennui de la vie dans un pensionnat de garçon en se plongeant dans les mémoires de son grand père et qui va ainsi se trouver confronté au secrets de sa famille. La marionnette, témoin de la vie d'un homme ventriloque frustré, écrasé par une mère manipulatrice, ventriloque également et reconnue de ses pairs, qui pour donner du sens à sa vie partira au front pour divertir les troupes anglaises.


Dès le départ on comprend que les destins des deux Georges sont étroitement liés. Ce n'est qu'à la toute fin du livre que tout s'éclaire d'une façon disons... inattendue.


Wesley Stace aborde dans ce livre les thèmes inépuisables que sont l'enfance et les secrets de famille. On se prend ainsi d'amitié pour Georges, l'enfant en mal de reconnaissance, confronté aux secrets d'une famille aux membres tous aussi complexes et farfelus les uns que les autres. On est également touché par Georges la marionnette qui prend vie sous la plume de l'auteur.



Ceux qui consultent régulièrement mon blog ont du se rendre compte que j'ai mis un temps fou pour lire ce livre... Je ne dirais pas que je n'ai pas apprécié ce livre, il a même quelque chose de plutôt agréable. L'ambiance peut-être qui est magique, au sens propre comme au sens figuré. On se retrouve transporté dans un monde où les marionnettes et les paillettes sont omniprésentes. Mais sous les paillettes, la réalité s'avère bien plus sombre...
Pourtant, si je me suis plongée dans la première moitié avec plaisir, j'ai fini le livre en le parcourant, chose pourtant rare en ce qui me concerne... Je pense que ce livre gagnerai à comporter quelques centaines de pages en moins, l'auteur n'a pas réussi à garder mon attention pendant presque 600 pages.



Mon avis : **** (pour l'écriture et l'ambiance)






 J'ai découvert Wesley Stace avec son premier roman, l'excellent "L'infortunée" que je vous conseille vivement. J'avais été bien plus emballé par ce premier livre, tout aussi enchanteur mais au thème bien plus sombre. Il y est également question d'enfance et de famille (thèmes de prédilections de cet auteur) mais cette fois-ci dans l'Angleterre victorienne.






Une petite déception donc pour un auteur qui m'était apparu à l'époque comme une révélation.



Pour la petite histoire, Wesley Stace est un musicien, chanteur de folk connu sous le pseudonyme de John Wesley Harding (en hommage à Dylan ?!?). 

Pour la seconde petite histoire, le grand père de l'auteur était ventriloque, on comprend donc qu'il a puisé son inspiration dans sa propre histoire familiale.


Les garçons de Wesle Stace
Éditions J'ai lu, collection Par ailleurs
573 pages


Après deux déceptions de suite et un abandon et demi (je n'ai pas totalement laissé tomber celui-ci), j'espère que ma prochaine lecture réussira à me transporter...



samedi 10 octobre 2009

Shutter Island - Dennis Lehane


La première phrase : "Il y a des années que je n'ai pas revu l'île."


Shutter island est un lugubre caillou au large de Boston. A la fois prison et hôpital psychiatrique, cette île a pour vocation d'accueillir les détenus les plus dangereux de la côte est. Teddy Daniels, US marshal de son état, est envoyé sur l'île pour enquêter sur la disparition d'une patiente, disparition d'autant plus étrange que l'évadée a réussi à sortir d'une cellule fermée à clé de l'extérieur... Un seul indice est retrouvée dans la cellule : une feuille de papier sur laquelle est griffonnée une suite de chiffre et de lettre sans queue ni tête.

Tout au long de son enquête, Teddy va être confronté au comportement plus qu'étrange voire hostile du personnel médical et pénitentiaire. A tel point qu'on fini même par se demander qui des patients ou des médecins sont les plus dérangés... Les mystères entourant ce lieu et ce qui s'y passe sont nombreux . L'atmosphère se fait au fil de la lecture de plus en plus pesant et la tempête qui éclate sur l'île ne fait qu'accentuer ce malaise.

La construction du livre en fait un véritable thriller, chaque chapitre se termine sur un moment clé jusqu'au dénouement (bouquet) final ce qui fait qu'il est quasiment impossible de ne pas lire ce livre d'une seule traite. Je me suis même retrouvée à lire en cachette au bureau tellement le suspense était insoutenable... Lehane conduit avec brio son intrigue, nous lance sur des fausses pistes pour mieux nous surprendre dans les paragraphes suivants.

Avec Shutter Island, Dennis Lehane signe sans doute sa meilleure œuvre (même meilleure que Mystic River). Le suspense va crescendo et l'auteur nous  plonge parfaitement dans cette ambiance obscure et angoissante à tel point qu'on finit par se sentir véritablement mal à l'aise. Bref, si vous ne l'avez pas encore compris, je ne peux que vous conseiller cette lecture...


Mon avis : ****



Shutter Island de Dennis Lehane
Publié chez Rivages/Noir
393 pages






Ce polar a été adapté en bande dessinée, bien que je n'y connaisse pas grand chose il s'agirait d'un des albums les plus salués de l'année 2008 (je parle sous le contrôle des connaisseurs).






Une adaptation cinématographie est également attendue pour février 2010, le réalisateur n'est autre que Monsieur Scorsese et c'est Leonardo Di Caprio qui interprétera le rôle de Teddy Daniels. Autant vous dire que j'attends ça avec impatience ! Pour la bande annonce, c'est ici que ça se passe.


Du même auteur je vous conseille bien évidemment Mystic River mais également la série des Kenzie et Gennaro.


mercredi 7 octobre 2009

Seul le silence - R. J. Ellory


La première phrase : "Coup de feu, comme des os se cassant."


Ce que la quatrième de couverture nous dit : Joseph a douze ans lorsqu’il découvre dans son village de Géorgie le corps d’une fillette assassinée. Une des premières victimes d’une longue série de crimes.

Des années plus tard, alors que l’affaire semble enfin élucidée, Joseph s’installe à New York. Mais, de nouveau, les meurtres d’enfants se multiplient…

Pour exorciser ses démons, Joseph part à la recherche de ce tueur qui le hante.

En lisant la quatrième de couverture je m'attendais à tomber sur un thriller haletant au suspense plus qu'insoutenable. D'autant plus que ce thriller a été  véritablement encensé par la critique, que l'on a même crié au génie et qu'il a reçu le prix du roman noir Le nouvel obs/BibliObs. Quelle ne fut pas ma déception quand, au bout de 200 pages, j'ai décidé de refermer ce livre. Je ne peux donc pas vous en faire un compte rendu complet.



"Seul le silence" est loin d'être un thriller au sens propre du terme. C'est peut être pour ça que certains critiques parlent "d'un tournant dans l'histoire du thriller". D'après moi les meurtres de petites filles ne sont qu'un prétexte. En effet, il est surtout question du ressenti de ces meurtres par le narrateur, un enfant qui deviendra par la suite un écrivain. L'auteur va même carrément dévier pour aborder en long et en large la vie de Joseph alors que le lecteur n'attend qu'une chose : savoir qui a tué ces enfants. Il y a donc des états d'âmes à n'en plus finir et comme beaucoup de romans d'introspection les longueurs sont très nombreuses. Les amateurs de thrillers à suspense comme moi ne peuvent donc que baisser les bras.


Je ne déconseille pourtant pas ce livre, je suppose qu'avec de telles critiques il y a des amateurs du genre. Par ailleurs, le style et l'écriture sont d'une qualité excellente, c'est même ce qui m'a fait tenir plus de 200 pages. Je ne vais pas abandonner ce livre, j'y reviendrais d'ici quelques temps, quand le coeur m'en dira...



Mon avis : * (seulement pour la qualité de l'écriture)



Seul le sience de R. J. Ellory
Editions Le livre de poche
602 pages


lundi 5 octobre 2009

Délivrez-nous du mal - Romain Sardou


La première phrase : "En ce 12 décembre 1287, cela ferait bientôt neuf ans que le trône du pape était vacant ; les cardinaux électeurs réunis en conclave ne parvenaient pas à s'entendre sur le nom du successeur d'Honorius IV, mort au mois d'avril". 

Après "Pardonnez nos offenses" paru en 2002, Romain Sardou (fils de Michel) revient avec ce deuxième opus tout aussi passionnant que le premier. 

Même lieu, le sud ouest de la France, même époque, fin du XIIIème siècle. Un petit village perdu dans la campagne du Quercy est réputé pour ses miracles en chaînes : les femmes accouchent sans douleur, la mortalité infantile y est inexistante, les malades guérissent dès leur entrée dans le village...

En apparence, rien ne peut venir troubler la paisibilité de ce lieu... Jusqu'au jour où une bande d'hommes en noir s'empare d'un enfant et en empale un autre sous les yeux de Guillem Aba, curé du village, laissé pour mort. Il n'en faudra pas plus pour que celui-ci, une fois rétabli, s'élance dans une quête effrénée à la recherche du petit Perrot.

Au même moment, à Rome, un employé du Latran disparaît à son tour. Des hommes en noir sont encore à l'origine de cette disparition.  Sur requête de la sœur du disparu, le brillant enquêteur Bénédict Gui va de son côté mener l'enquête.

On découvre alors que les enlèvements d'enfants sont monnaie courante. Que les enfants enlevés ne le sont pas au hasard. Qu'ils possèdent tous un don divin à l'instar de Perrot capable de guérir tous les malades dans les 200 mètres alentours.  Que ces enlèvements sont en fait commandités par Rome dans un but bien précis... 

Plus qu'un thriller médiéval, ce livre dresse un véritable portrait de la vie au Moyen-Âge et de la relation à la religion. Je conseille ce livre à tous ceux que le Moyen-Âge intéresse, aux amateurs du Nom de la Rose car c'est cette même ambiance moite et mystique que l'on retrouve dans ce roman. Une suite est prévue dont le titre sera toujours inspiré de la même fameuse prière...


Mon avis : ***

Délivrez-nous du mal de Romain Sardou


433 pages
Publié en poche chez Pocket





dimanche 4 octobre 2009

La nuit de l'infamie : une confession - Michael Cox


La première phrase : "Après avoir tué l'homme aux cheveux roux, je suis allé chez Quinn m'offrir un souper d'huîtres".

Dans l'Angleterre victorienne du XIXème siècle, nous faisons connaissance avec Edward Glyver, séduisant jeune homme lettré, bibliophile passioné et fumeur d'opium à ses heures.

Elève à Eton, il est promis à un brillant avenir. Pourtant tout va s'effondrer. Accusé d'avoir volé un des plus précieux livres de la bibliothèque du collège, Edward va être renvoyé de l'école, humilié et va finir croupissant dans un cabinet de notaire londonien en tant que clerc.

A partir de là, Edward ne va avoir qu'une seule idée en tête : se venger de celui qui a détruit sa vie.

Tout commence donc par un meurtre purement gratuit par lequel Edward va tester sa capacité à tuer, se faire la main en somme. Mais alors qu'il était persuadé d'être passé inaperçu, un maître chanteur va pousser Edward à se confier à son meilleur ami.

Tout au long des 600 pages de ce roman, l'auteur nous relate la confession d'Edward, les raisons de cette vengeance à coups de rebondissements tous aussi inattendus les uns que les autres. Le lecteur apprend tour à tour qu'Edward est en fait le fils d'un richissime lord anglais, dont l'héritage va lui échapper, que le dessein de Phoebus, le garçon qui a causé sa perte aujourd'hui devenu un poète reconnu et encensé par la critique, était bien plus complexe que ce qu'il ne pensait jusqu'alors. Plus qu'une malchance, c'est en fait un véritable acharnement qui s'abat sur ce pauvre homme à qui la vie parraissait tout promettre. Cette confession est une succession de trahisons, désespoirs et injustices.

Cox réussit le défi de tenir le lecteur en haleine de la première phrase au dénouement final. Ce roman, superbement bien documenté, ravira les amateurs de thrillers et de romans historiques mais aussi les passionnés d'intrigues bien ficelées et d'histoires de vengeance. Il y a même un petit quelque chose de Dickens là dedans...


Mon avis :  **** (sur 4 !)


La nuit de l'infamie : une confession de Michael Cox
634 pages
Publié chez Seuil (Existe en poche chez Points)


jeudi 1 octobre 2009

Bienvenue !

Lectrice assidue de blogs littéraires, l'idée de créer un blog m'a souvent effleuré mais je n'ai jamais osé sauter le pas. Et voilà que suite à un concours de circonstances, une rencontre avec des lecteurs blogueurs, le blog s'est imposé de lui même. 


Lectrice passionnée voire totalement compulsive, j'espère pouvoir vous faire partager mon amour des livres et vous faire découvrir des auteurs, des genres alors totalement inconnus.


Bienvenue chez moi et bonne lecture à tous !


Vous aimerez peut-être...

Related Posts with Thumbnails