vendredi 29 janvier 2010

Bonne nouvelle !



J'ai envie de lire !

jeudi 28 janvier 2010

L'aliéniste - Caleb Carr


Si aujourd'hui la télévision nous abreuve de séries télévisées à la gloire de la police scientifique aux techniques de pointe parfois loin de la réalité, il fut une époque où la simple évocation d'une empreinte digitale faisait scandale.

C'est cette époque que Caleb Carr choisit ici de nous décrire. Époque où la science au service du judiciaire n'en était qu'à son balbutiement.

La première phrase : "Théodore est en terre."

Ce dont il est question : A New York, la fin du XIXème siècle est marquée par une série de meurtres abjectes perpétrés sur de jeunes garçons prostitués. Des cadavres affreusement mutilés sont retrouvés ça et là sans que les pouvoirs publics ne jugent utiles de recherche le meurtrier.

Théodore Roosevelt, alors préfet de police, décide de réunir une petite équipe chargée  d'élucider l'affaire en toute discrétion. Un journaliste, des policiers et une femme (qui aspire d'ailleurs à devenir la première femme policière du pays) se retrouvent ainsi réunis autour de Laszlo Kreizler, aliéniste. L'équipe va expérimenter tout un tas de procédés alors révolutionnaires pour l'époque tels que les empreintes digitales ou le profilage. Grâce à ces nouvelles méthodes, une chasse à l'homme va se mettre en place...

Ce que j'en ai pensé : A titre liminaire, je tiens à préciser que si j'ai mis plus de 3 semaines à lire ce livre (un record), cela n'a pas forcément de rapport avec la qualité de celui-ci !

Ce détail clarifié, je peux quand même vous avouer que mon avis est plutôt mitigé. Si j'ai aimé le style de l'auteur et le principe même de ce polar historique, je crois que le trop plein de science tue un petit peu le suspense... Même si les procédés ne sont pas compliqués et bien connus des téléphiles que nous sommes, on finit par s'y perdre. En bref, la moitié du bouquin (soit prêt de 300 pages) manque quelque peu d'action.

Je souhaite quand même saluer l'imagination de Caleb Carr qui a fait preuve d'un véritable talent de créativité en dressant la personnalité de son serial killer. En effet, c'est dans la seconde partie du livre que l'on commence vraiment à cerner la personnalité du tueur et ce qui le pousse à agir ainsi et cette partie là est vraiment captivante. A tel point qu'elle justifie à elle seule la lecture de ce livre et qui fait que je n'éprouve aucun regret !

En bref, je vous conseille quand même ce polar. Ne vous attendez pas à y trouver du suspense de la première à la dernière page, l'intérêt de ce livre est ailleurs.

Ma note : ****

L'aliéniste de Caleb Carr
575 pages
Chez Pocket

dimanche 24 janvier 2010

Poni hoax

Bon... Puisque mon rythme de lecture actuel ne me permet plus d'alimenter ce blog comme il se doit, je vais encore une fois le détourner de son objet premier pour vous parler d'une autre de mes passions : la musique.

De la même manière que lorsque je vous parle de livres, j'espère pouvoir vous faire découvrir quelques petites perles.


Au programme aujourd'hui, un groupe parisien : Poni Hoax signé sur le label Tigersushi.





Formé du côté de Barbès (nous sommes donc voisins), Poni Hoax est un groupe étiqueté électro rock. Les morceaux laissent supposer une forte influence de la new-wave et du punk. En écoutant certains morceaux on ne peut s'empêcher de penser à Joy div et New order... Alléchant n'est-ce pas ?

Chez Poni Hoax, la mélancolie et la colère côtoient des sons funky et rock. Un espèce de melting pot de tout ce que j'aime en musique et qui en plus, sonne très juste. On n'est pas dans le mimétisme des groupes anglais des années 80 mais véritablement dans un son novateur, décadent à souhait !

Le groupe se fait connaître en 2005 avec le morceau Budapest repris à l'époque par tous les DJ dignes de ce noms. Difficile de résister à la voix suave d'Olga Kouklaki... Sortira dans la foulée le premier album éponyme du groupe. Véritable petit bijoux, l'album est porté par des titres rock / new wave comme She's on the radio, Involutive star ou plus mélodiques comme She sells anger ou Le fil du temps.

En 2008, est enfin sorti le deuxième album du groupe, Images of Sigrid. Parmi les perles de cet album, le mélancolique Images of Sigrid ou encore le dansant Antibodies (un incontournable sur le chemin du boulot le matin). Cet album s'inscrit dans la continuité du précédent et laisse présager un troisième album sublime.




Bref, un groupe français qui pour une fois n'a rien à envier à ses compères british... Seul regret, je n'ai pas encore vu Poni Hoax sur scène, je compte bien y remédier dès que possible.

J'espère que vous prendrez le temps d'écouter cette petite sélection de mes morceaux préférés du groupe :



Découvrez la playlist Poni Hoax avec Poni Hoax

lundi 18 janvier 2010

Le syndrome de...




 Si les écrivains ont le syndrome de la page blanche, les lecteurs ont ce qu'on pourrait appeler le syndrome du livre fermé...

Vous l'aurez compris, je n'arrive pas à lire en ce moment.

Manque de temps, fatigue, soucis en tout genre...

Je reviens au plus vite !


Vous avez déjà connu ça vous ?

***


mercredi 6 janvier 2010

Mangez-le si vous voulez - Jean Teulé


La première phrase : "Une bien belle journée !..."

Une fois de plus, Jean Teulé va explorer une facette de l'Histoire de France et autant vous dire tout de suite que les humains que nous sommes n'ont n'a pas à être fiers de celle-ci...


Ce dont il est questionNous sommes en août 1870. La  population française est sur les nerfs : le pays est en guerre contre l'Allemagne et les jeunes hommes sont tirés au sort pour partir au front, le Périgord , où se déroule l'action, est confronté à une sécheresse sans précédent.

Alain de Monéys, jeune trentenaire fraichement élu au conseil municipal de sa commune, se rend à la foire du village voisin. Dans une semaine, il partira se battre alors même qu'il avait été exempté.

C'est un simple malentendu qui va déclencher la colère des autres et c'est en seulement 2 heures, qu'Alain de Monéys va se retrouver pendu, crucifié, écartelé, brulé vif et enfin mangé par une foule complètement déchaînée.

Jean Teulé va ainsi essayer de nous raconter, chapitre après chapitre, étape après étape, le déroulement de cette mise à mort. 


Ce que j'en ai pensé : Je suis une inconditionnelle de Jean Teulé, depuis que je l'ai découvert avec Je, François Villon (biographie romancée du célèbre poète médiéval). J'ai depuis lu presque tous ses livres que j'ai tous adorés.

Ce mangez-le si vous voulez est un livre à part dans sa bibliographie. Même si l'auteur poursuit sur sa lancée, il choisit ici de nous parler d'une anecdote parmi les plus abjecte de notre Histoire et qui malheureusement est belle et bien réelle. Pas de poésie comme dans Je François Villon, Ô Verlaine ou Rainbow pour Rimbaud et encore moins d'humour comme dans Le Montespan ou le Magasin des suicides. On frôle presque le roman d'horreur. 

En effet, certains passages sont presque insoutenables de par leur barbarie. L'entendement fait qu'on a du mal à comprendre, comment, sur une simple phrase, une foule entière va se retrouver prise d'hystérie et infliger les plus atroces tortures à un homme populaire et dévoué à ses administrés. 

Au final, le lecteur impuissant que nous sommes ne ressent que colère et révolte face à la bêtise humaine... 

Même si Teulé reste fidèle à son sens de la description et à ses talents narratifs hors pairs, cette lecture n'est pas agréable voire carrément horrifiante, on fini nos 181 pages à bout de souffle, épuisé. Mais je me demande si ce n'était pas l'effet escompté par l'auteur quand il a choisi de nous parler de ce fait divers peu flatteur de la nature humaine.

Bref, si je ne peux que vous conseiller de lire Teulé, en revanche je vous déconseille vivement de commencer par celui-ci. Je crois que ce livre est réservé à ses fans qui ne lui tiendront pas rigueur de la dureté de ce livre et qui attendent avec grande impatience son prochain roman.


Ma note : ****


Si vous souhaitez en savoir plus sur le drame de Hautefaye, rendez-vous par exemple : ici


Sur ce, je vous laisse avec Jean Teulé qui réussira peut-être à vous convaincre !

dimanche 3 janvier 2010

La princesse des glaces - Camilla Läckberg

La première phrase : "La maison était abandonnée et vide".

Impossible d'ouvrir ce livre sans faire le lien avec la trilogieMillénium de Stieg Larsson. Même maison d'édition, même couverture, mêmes noms de familles et de villes imprononçables, même froid ambiant... Mais ne vous méprenez pas, ces deux sériesn'ont strictement rien à voir l'une avec l'autre.

Ce dont il est question : Alexandra Wijkner, jeune femme à qui la vie a réussi, est retrouvée morte dans la baignoire remplie d'eau gelée de sa maison d'enfance. Ses poignets tailladés laissent penser à un suicide mais le rapport d'autopsie révèlera qu'il n'en est rien.

Erica Falck, amie d'enfance de la morte et accessoirement, celle qui a découvert le corps est bien décidée à trouver qui a tué celle qu'elle considérait autrefois comme sa propre sœur. Aidée de Patrick Hedström, flic un peu râté du commissariat du coin mais aussi fou amoureux d'Erica depuis l'enfance, elle ira de découvertes en découvertes sur cette petite ville pleine de secrets...

Ce que j'en pense : C'est là qu'on se pose la question existentielle : alors mieux que Millénium ou pas ?

Et bien je dirais non, ou alors juste différent... Là où Stieg Larsson a fait dans le polar "économique", Camilla Läckberg fait dans le polar "sentimental" avec un meurtre, une héroïne mi Susan Mayer mi Bridget Jones qui va chercher à le résoudre et pour couronner le tout rencontrer le grand amour.

Ce qui est intéressant dans ce polar c'est la galerie de personnages qui y nous est présentée. Il semblerait d'ailleurs que ça soit la particularité de cette auteure, à en croire la critique d'Emeraude à propos du Tailleur de pierres (volume 3 de la série).

Erica tout d'abord, biographe et célibataire endurcie qui se remet à peine du décès de ses deux parents. C'est d'ailleurs seulement vers la fin du livre qu'on apprendra les raisons de leur décès. Sa petite sœur Anna, prisonnière d'un homme manipulateur et violent. Patrick, le policier, amoureux transi qui va enfin réaliser son rêve d'enfance : sortir avec Erica. Alex, la victime, qui semblait dissimuler un tas de secrets mais aussi sa famille qui se donne un mal fou pour les entretenir. Mais aussi Anders, cet artiste peintre maudit, qui noie on ne sait quel mal être dans l'alcool...

Rien de transcendant je vous dirais mais on passe tout de même un agréable moment de lecture. Le suspense est là, l'humour aussi mais je ne suis pas certaine de me ruer sur le tome 2 et encore moins de faire durer le suspense avant de m'attaquer au tome 3 comme c'est le cas avec Millénium...

Ma note : ****

La princesse des glaces de Camilla Läckberg
382 pages
Chez Actes sud

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