J'ai écouté pour vous !

Qu'est-ce qu'on est gâté en ce moment niveau musique... En tout cas moi je trouve et j'ai envie de vous en faire profiter. 

Au programme aujourd'hui : une très belle découverte et trois albums attendus avec moult impatience !

 Jeremy Jay ~ Splash

Coup de coeur pour ce jeune américain trop peu connu en France qui sort déjà son troisième album. 

Sa musique est à son image : dandy, un peu sombre mais surtout mélodieuse. Elle me fait d'ailleurs penser aux grandes heures du post-punk... Une sorte de mélange entre Joy Div, Bowie et Siouxsie mais remis au goût du jour. Du très bon donc.

Hey Hey My My ~ A sudden change of mood 

Un petit groupe français (lui aussi trop peu connu) qui tient son nom d'une chanson de Neil Young et dont les sonorités folks m'avaient enchanté lors du premier album.

Les voilà de retour avec un deuxième album produit par le même producteur que Poni Hoax (oui encore eux...). Cette fois-ci le son n'est plus folk mais carrément rock et le groupe s'avère tout aussi excellent dans ce style là...

MGMT ~ Congratulations 

Trois ans après la machine à tube Oracular Spectacular, MGMT revient avec un deuxième album.

Ils avaient prévenus, cet album est plus pointu que le précédent et sera certainement moins populaire.  Si l'on ne retrouve pas les mêmes titres accrocheurs,  les sonorités pop et électro eux sont toujours là et les amateurs seront conquis !

LCD Sound System ~ This is happening

Encore un album très attendu et pour cause... ça risque bien d'être le dernier. Cette fois-ci pas de changement par rapport aux deux précédents et j'ai envie de dire tant mieux. 

On retrouve ce qu'on aime chez LCD : des titres dansants, ce petit accent british sexy à souhait (oups je m'égare... désolée). Et qui sait... il y en aura peut-être un quatrième.

Allez, petite "illustration" en musique :

C'est pas le tout mais je me rends compte que ça cause de plus en plus musique sur ce blog...

Devenez Crieur de rue !

Je ne sais pas si vous avez lu ou vu Pars vite et reviens tard, polar de Fred Vargad adapté au cinéma par Regis Wargnier.

Toujours est-il que ce roman a remis au goût du jour et m'a fait découvrir par la même occasion la profession ancienne de crieur public. Ancêtres des journaux de petites annonces (pour simplifier), ils étaient chargés par les habitants de crier sur la place publique leurs annonces, informations et messages personnels.

 

On peut déjà croiser quelques crieurs dans Paris et en France : Olivier dans le quartier des amandiers (20ème arrondissement) ou Gérald Rigaux à la Croix-Rousse (Lyon). Des criées ont également lieu certains soirs au café 96 (96 boulevard de Charonne).

Et bien il semblerait bien que l'on risque de croiser de plus en plus de ces crieurs dans les rues parisiennes.

En effet, une association du 20ème arrondissement de Paris (La 20ème Chaise) lance une formation gratuite de crieurs de rue. Au programme : improvisation, travail sur la voix, mise en pratique dans les rues du quartier.

"Le but de ce projet est que les habitants du quartier, une fois formés, "crient" les nouvelles de notre quartier et potentiellement dans plusieurs langues, car nous sommes dans un quartier très mixte" m'a expliqué une membre de l'association.

Cinq crieurs suivent actuellement la formation.  Ils viendront rejoindre Olivier, qui officie déjà le samedi matin dans le quartier des Amandiers.

Je trouve en tout cas que c'est une excellente initiative pour donner un peu de vie et de convivialité à nos quartiers. Nous aurons d'ailleurs l'occasion d'en reparler très bientôt car je compte bien aller assister dès que possible à une séance.

Et vous ? Qu'en pensez-vous ?

Le site de l'association La 20ème chaise

Merci à Anne, membre de l'association, qui a bien voulu m'en dire plus sur cette initiative.

Poni Hoax #2

Ce soir... à la Machine du Moulin Rouge... ENFIN !

Souvenez-vous, je vous en parlais ici ! 

A Vous de Lire !

Ce week-end, la France fête les livres !

Lancé à l'initiative de Frédéric Mitterrand en remplacement de Lire en Fête, A vous de lire ! consacrera quatre jours d'affilée au plaisir de la lecture sous toutes ses formes, des plus traditionnelles aux plus insolites.

Dès aujourd'hui jeudi et partout en France, dans les jardins publics, les terrasses de cafés, les bibliothèques bien sûr mais également les hôpitaux et les centres pénitentiaires, les acteurs du monde du livre multiplieront les animations autour de la lecture. 

L'essence même de cette fête consiste à partager ce qui, à la base, est une activité solitaire, voire intime. Cafés littéraires, rencontres, performances, lecture en langage des signes seront autant d'occasions de partager le plaisir de la lecture.

Bien, trève de bla bla, place au programme

Dans certaines gares, la SNCF proposera aux voyageurs de participer à un gigantesque « passe-livres ». Les ouvrages (10 000 à la gare Montparnasse !) seront mis à la disposition en salle d’attente des gares afin d'être découverts par un lecteur qui le déposera à son tour dans une autre gare pour être découvert par un autre voyageur et ainsi de suite.

Aux Galleries Lafayette Maison (Paris 9ème), l'association La Liseuse organise une performance intitulée  Lit Thé Ratures. Les tables, fauteuils et canapés du rayon ameublement accueilleront les visiteurs qui pourront s'y asseoir et même s'y coucher pour écouter la lecture d'ouvrages plein d'humour.

Samedi, de 15h à 18h

Au cimetière du Père Lachaise, vous pourrez flâner dans ce lieu emprunt de poésie et redécouvrir des fragments d’œuvres de poètes et d’auteurs célèbres lus par le public. Les âmes de Musset, Gérard de Nerval, Apollinaire, Oscar Wilde, Daudet, Colette et d’autres encore, revivront l'espace de deux journées.

Jeudi et samedi

A Marseille (car je ne suis toujours pas parisianiste pour un sous), des vidéomatons fixes s’installeront à La Friche La Belle de Mai, au Vieux port et sur le Cours Julien ; trois autres sillonneront les lieux publics (ferry boat, métro, cafés, calanques...) et les lieux fermés (maison d’arrêt de Luynes, hôpitaux, écoles, maisons de retraite...) et s’inviteront chez l’habitant de jeudi à samedi. Cette installation permettra à toute personne le désirant de proposer une lecture face à la caméra soit à partir d’un texte libre, soit à partir d’une sélection de textes présente sur chaque vidéomaton. L'ensemble de ces vidéos sera projeté dimanche à La Friche La Belle de Mai.

A Aix en Provence, la Cité du Livre accueillera le Prix Nobel 2000 Gao Xingjian qui présentera le travail de création qu’il a accompli depuis son prix.

A Lyon, se tiendront les Assises internationales du roman qui proposeront des tables rondes avec de prestigieux auteurs venus du monde entier.

Voilà pour un petit tour d'horizon du programme, pour savoir ce qu'il se passe près de chez vous, rendez-vous sur le site d'À vous de lire !

Celle qui avait marché sur les pas de Monet

Ce week-end, j'ai profité du beau temps pour aller me balader à Giverny où Claude Monet a vécu jusqu'à la fin de sa vie. On peut y visiter la maison du peintre ainsi que le jardin où il a peint la plupart de ses toiles les plus célèbres (Les nymphéas notamment).

Cet endroit est un vrai petit coin de paradis, magnifiquement fleuri et très apaisant (si l'on fait abstraction des centaines d'autres touristes qui étaient là également).

Ma visite a commencé par le jardin d'eau. Ce jardin s'articule autour d'un petit étang creusé à la demande de Monet où l'on peut bien sûr admirer les célèbres nymphéas, mais également le pont japonais et une multitude de variétés de fleurs colorées (tulipes, roses, iris, narcisses, pivoines...).

Ce qui frappe dans cet endroit, outre la beauté de la végétation, c'est la qualité de cette lumière et les reflets de la végétation et du ciel sur la surface de l'étang.

" J'ai mis du temps à comprendre mes nymphéas... Je les cultivais sans songer à les peindre... Un paysage ne vous imprègne pas en un jour... Et puis, tout d'un coup, j'ai eu la révélation des fééries de mon étang. J'ai pris ma palette. Depuis ce temps, je n'ai gère eu d'autre modèle. "

Claude Monet

La visite se poursuit avec le clos normand. Situé à l'arrière de la maison, ce jardin a été pensé et créé comme une véritable œuvre d'art par le maître lui-même qui s'avérait être un excellent jardinier. Ici encore, les fleurs sont sublimes, de toutes les variétés et dans toutes les gammes de couleurs. Un véritable plaisir pour les yeux...

Je n'ai pas visité la maison du peintre, la file d'attente a eu raison de moi... Ça sera le prétexte idéal pour une nouvelle visite. Quant à vous, je ne peux que vous encourager à aller visiter cet endroit paradisiaque aussi bien pour les yeux que pour l'esprit.


Vous pouvez visiter la Fondation Claude Monet tous les jours du 1er avril au 1er novembre de 9h30 à 18h. Il vous en coutera la modique somme de 6 euros (4,50 € pour les étudiants). Vous pourrez en profiter pour faire un saut au Musée des Impressionnismes pour découvrir l'exposition L'impressionnisme au fil de la Seine (jusqu'au 18 juillet, tarifs : 12 € / 8,50 €).

Le site de la Fondation Claude Monet

Sea of cowards {The Dead Weather}

Prenez le cerveau des White Stripes, ajoutez-y la voix des Kills, le guitariste de Queen of the stone age et le bassiste des Raconteurs, secouez bien le tout et vous obtiendrez The Dead Weather, groupe le plus talentueux de la scène rock actuelle.

Après Horehound, premier opus monumental, le groupe revient avec Sea of cowards, deuxième album qui flirte dangereusement avec la perfection.

Il faut dire qu'en réunissant dans une seule et même formation Jack White (n'oublions pas que Seven nation army, c'est lui) et Alison Mosshart à la voix de plus en plus puissante, le résultat ne pouvait être qu'un pur bonheur pour les amateurs de rock. 

L'album commence sobrement, assez fidèle à l'opus précédent. C'est lorsque commence le troisième titre The difference between us, qu'on comprend qu'on a à faire à du très lourd. Et tout l'album est dans la même veine, rien à jeter. On retrouve ce même son lourd qui  nous avez marqué à l'écoute d'Horehound, mais là on sent bien que chaque titre a été consciencieusement travaillé. On oscille entre titres colériques (I'm mad, Gasoline), titres presques dansants (The difference between us), titres sensuels voire sexuels (Sea of cowards, No horse)...

Vous l'aurez compris, Sea of cowards s'impose comme l'un des meilleurs albums de l'année dont les amateurs du genre ne pourront que se délecter...

Pour vous faire une petite idée : (à écouter absolument : The difference between us)

Pour info, le quatrième album des Kills est en finalisation... j'ai hâte !

The good ones ~ Semaine du 17 au 22 mai

La rubrique The good ones revient en 2ème semaine avec des informations ô combien passionnantes !

 

Lundi 17 Mai

Ce lundi c'était la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie. Comme quoi il y a des journées qui, contrairement à d'autres (cf. la journée de la liste) ont un sens.

Cette journée est l'occasion d'œuvrer pour un peu plus de tolérance et de sensibiliser de trop nombreuses personnes encore guidées par leurs préjugés.

D'ailleurs je ne sais pas si vous avez eu l'occasion de tomber sur la nouvelle publicité de Mc Donald où il est justement question d'homosexualité. Après avoir joué sur la diversité des looks, il semblerait que Mc do se tournent vers une autre forme de tolérance. Ma foi... si ça peut avoir un impact sur leurs clients, pourquoi pas ?

Le site de la Fondation Émergence qui lutte contre l'homophobie, c'est par ici.

Mardi 18 Mai

On fête les 25 ans du fameux autocollant "Parental advisory, Explicit lyrics" dont sont affublés les trois quarts des disques édités aux Etats-Unis. L'idée de ce sticker est venu de la femme d'Al Gore et de quelques copines puritanistes à elle en 1985. Celle-ci avait surpris sa fille en train d'écouter la chanson "Darling Nikky" de Prince où il est notamment question d'onanisme (ouais je sais je parle bien).

Si au départ le rock était le plus visé par cette espèce de censure, c'est aujourd'hui le rap qui  est pointé du doigt par les militants conservateurs américains. Cette petite étiquette est devenue une petite fierté pour les musiciens américains. Et sachez que James Blunt, chanteur mielleux par excellence, a failli l'avoir... 

(source Evene)

Mercredi 19 Mai

On apprenait malheureusement la disparition de l'éditeur Robert Laffont. 

"Grand père" de l'édition française, il aura édité au cours de sa carrière plus de 10 000 titres et c'est notamment à lui que l'on doit l'essort de la littérature populaire en France. Il disait d'ailleurs de lui qu'il avait dépoussiéré le monde de l'édition... Merci Robert !

Jeudi 20 Mai

On poursuit avec cette information légère et surprenante rapportée par l'agence Reuters : 

Les femmes d'une petite ville du nord de l'Australie vivent dans la peur d'un agresseur dont certaines ont dû repousser les assauts. Là vous vous demandez ce que vient faire cette information sur ce blog... Et bien en fait, il s'avère que ce gros dégoûtant qui sème la panique dans la ville n'est autre qu'un kangourou ! 

Comme quoi, hommes et kangourous... même combat.

Vendredi 21 Mai

Ce vendredi était remis à Cannes la très prestigieuse palm dog. Ce prix vise à récompenser l'acteur canin le plus doué des films présentés sur la Croisette.

Pour cette 10ème édition, c'est Boss, un charmant boxer qui a été récompensé pour son interprétation très inspirée dans le film Tamara Drewe de Stephen Frears. L'année dernière, le prix avait été décerné à Dug, le toutou du film Là-Haut.

Pour fêter le dixième anniversaire de ce prix une exposition est organisée à Cannes. On peut y voir des célébrités françaises poser avec leurs chiens ou avec le collier remis chaque année au lauréat. Félicitons d'ailleurs Charlotte Rampling qui porte cet accessoire avec une élégance toute british.

Samedi 22 Mai

Ce samedi, le scientifique Copernic était inhumé en Pologne. Oui je sais, ça fait 467 ans qu'il n'est plus de ce monde...

Il faisait parti des centaines de religieux à être enterré dans une cathédrale polonaise sans aucune identification. Ses restes ont enfin pu être identifiés après deux siècles d'investigations grâce à des cheveux retrouvés dans un livre qui lui avait appartenu...

Fou non ?

Bone ~ George Chesbro

Un homme aux allures de sans abris est retrouvé nu sous une pluie torrentielle dans Central Park. Comme il tient un fémur humain ossifié dans ses mains, il ne tardera pas à devenir Bone. 

Amnésique, Bone n'en demeure pas moins lucide et fait preuve de capacités intellectuelles surprenantes, à l'opposé de ces SDF qui sont retrouvés décapités dans les rues de New York.

Mais qui est Bone ? Un SDF amnésique qui s'est pris d'amitié pour un fémur humain ou un dangereux psychopathe dont l'apparition en ville coïncide bizarrement avec le début ces meurtres sordides ?

Autant vous dire tout de suite que Bone est sans doute l'un des meilleurs polars qu'il m'a été donné de lire justement depuis que je sais lire...

Ce n'est pas moins l'intrigue en elle-même que l'atmosphère qui règne dans ce bouquin qui est si fascinante. En effet, Chesbro nous entraîne dans les bas-fonds New Yorkais où se côtoient misère et criminalité, jusque dans ces tunnels abandonnés du métro devenus de véritables petites sociétés où certains ont élu domicile à vie sans jamais remonter à la surface (véridique).

Ce livre est aussi très bien écrit, Chesbro excelle aussi bien à dépeindre cette misère humaine où les émotions sont à fleurs de peau qu'à mener un polar où la noirceur et le suspense sont insoutenables.

Vous l'aurez compris, Bone s'impose comme un véritable chef d'œuvre, précurseur dans le genre "polar social", que tout lecteur digne de ce nom se doit d'avoir lu.

La première phrase 

"Dormir auprès de Jésus l'avait toujours protégée jusqu'à maintenant ; mais ce soir, les voix électriques avaient réussi à pénétrer dans ce sanctuaire."

J'envisage d'en découvrir plus sur cet auteur décédé en 2008, notamment à travers la série Mongo le Magnifique où le héros est un détective nain, ancien acrobate de cirque et criminologue. Oui je sais, ça fait envie !

Bone de George Chesbro

Aux éditions Rivage/Noir

431 pages

Wistitiiiiiiiiiii

Vous avez jamais rêvé vous de vous prendre en photo dans un photomaton argentique ? Non ? Mais si, vous savez ces photomatons vintage qu'on voit dans les films américains avec quatre poses où on fait quatre têtes différentes ! 


Moi si...

Et bien j'ai découvert que c'était possible et même plutôt quatre fois qu'une ! 

On peut trouver trois de ces machines dans Paris : une se trouve au Palais de Tokyo, une autre au Jeu de Paume et la dernière est au CentQuatre.

Contre la modique somme de 2 euros, vous pourrez vous faire photographier et vous la péter à la Amélie Poulain...

Et comme je ne suis pas parisianiste pour un sous, une dernière possibilité, gratuite et accessible à tous : la photocabine (par là). Mettez vous devant votre webcam, souriez, tirez la langue enfin faites ce que vous voulez je ne veux pas le savoir... Et voilà !

 

Culture pub

Puisqu'aujourd'hui nous sommes sur le thème de la musique, autant allez jusqu'au bout...

Si la publicité m'insupporte la plupart du temps, je dois reconnaître qu'elle m'a de temps en temps permis de découvrir des chansons puis des groupes absolument géniaux.

Voilà quelques jours qu'une mélodie me fait systématiquement ouvrir les écoutilles pendant les coupures pub :

The magic Numbers - Take a chance

(musique de la pub Boursorama Banque)

The amplifetes...

Encore une petite découverte musicale qui tourne en boucle chez moi depuis quelques jours. 

A les voir comme ça on les croirait tous droit sortis d'un bouquin sur les années de plomb en Italie...

Et pourtant, The amplifetes c'est un groupe de quatre suédois, qui se situent entre Sébastien Tellier pour la barbe et Yuksek pour la bombe sonique (c'est pas moi qui le dit hein, je préfère préciser).  

Somebody new est le premier extrait de leur album qui sortira le 24 juin.

Dans cette espèce de vague électro qui nous submerge actuellement, heureusement que certains titres arrivent à sortir du lot.

Enjoy !

Demain ... j'arrête ! (de me ruiner en bouquins)

Ce soir après le travail, je suis allée faire un tour à la librairie actes sud du parc de la Villette. D'ailleurs les parisiennes, si vous ne connaissez pas cette librairie je vous encourage à y aller. C'est une jolie librairie comme je les aime, cosy, aérée où on se sent un peu comme chez soi.

Comme à chaque fois, j'y suis allée dans l'idée de m'offrir un livre, pas plus... et je suis ressortie avec trois bouquins. Décidément on ne se refait pas, mais promis, demain j'arrête (j'ai un voyage au Canada à me payer quand même) !

Donc petit bilan de mes achats livresques :

Ça faisait longtemps que je voulais lire ce livre et le voilà enfin sorti en poche.

Dans le Madrid de la fin du XIXème siècle, une affaire passionne les foules : trois meurtres ont été commis dans une vaste demeure soit disant maudite. Parallèlement à ces meurtres, un tueur en série s'en prend à des prostituées.

Des bas-fonds madrilènes aux hautes sphères de l'aristocratie, règne la même horreur… les mêmes ombres déroutantes, les mêmes sinistres fantômes.

Après avoir lu et adoré "La route", j'avais très envie d'en découvrir plus sur l'œuvre de Cormac Mc Carthy. J'ai donc choisi No country for old men qui a d'ailleurs été adapté au cinéma par les frères Coen.

A la frontière du Texas, Moss découvre un carnage : un homme à moitié mort, d'autres déjà froids, des armes, de l'héroïne et deux millions de dollars. La tentation est trop forte. Mais on ne vole pas impunément des narco trafiquants. Moss devient l'objet d'une impitoyable chasse à l'homme. A ses trousses, un vieux shérif et un tueur psychopathe de la pire espèce...

Je ne pense pas avoir déjà parlé ici de mon amour pour Versailles et pour tout ce qui s'y rapporte. Je me suis donc jetée sur ce livre quand je l'ai aperçu sur l'étale.

Pénélope, jeune conservatrice du patrimoine est nommée au château de Versailles. Dès son arrivée, elle découvre un cadavre, un Chinois et un meuble en trop. Vont alors s'affronter la mafia chinoise et une société secrète qui se perpétue depuis le XVIIème siècle. Des salons aux arrière-cabinets du château, des bosquets du parc aux hôtels particuliers de la ville, Pénélope, bondissante et perspicace, va percer les mystères de Versaille.

Par lequel je commence ?

Et pour la librairie Actes sud, c'est sur la gauche de la Grande halle de la Villette, au 211 avenue Jean Jaurès dans le 19ème (métro Porte de Pantin). Et profitez-en pour traverser la route pavée et faire un tour à l'expo Duane Hanson (dont je vous parlais ici).

Rafael, derniers jours de Grégory Mac Donald

... où l'on reparle enfin de livres sur ce blog !

La première phrase : "Je viens pour le boulot."

C'est l'histoire de Rafael, jeune laissé pour compte américain illettré et alcoolique. Il vit dans un bidonville avec sa femme et ses trois enfants. Prêt à tout pour faire vivre sa famille, il accepte un boulot un peu particulier : être le héros d'un snuff movie.

Quezako ? Les snufs movies c'est ces films d'horreur mettant en scène des situations toutes aussi atroces les unes que les autres  (viols, meurtres et autres jolies choses) où il n'est nullement question de cinéma : tout est réel.

J'ai toujours pensé que les livres pouvaient être encore plus durs que les films. J'en ai eu la confirmation avec ce  livre. Le comble de l'horreur étant atteint au chapitre c que l'auteur propose aux lecteurs de ne pas lire. Y est décrit tout ce que Rafael subira s'il accepte ce travail, de sa torture à sa mise à mort. Et même si ça ne dure que quelques pages, le lecteur n'en ressort pas indemne. Pourtant, à l'exception de ce chapitre, l'écriture est très pudique et toute en sensibilité.

Ce livre retrace les trois jours qui précéderont le tournage du film. On voit alors Rafael toucher ses 30 000 $ d'avances, acheter des vêtements, se faire couper les cheveux pour être présentable devant la caméra, acheter des cadeaux pour ses proches...

Ce livre est terriblement bouleversant, pas du genre qui fait pleurer hein, plutôt du genre qui te prend à la gorge et te donne la nausée. C'est pourtant un livre qu'on ne regrette pas d'avoir lu, ou plutôt qu'on ne regrette pas d'avoir eu le courage de lire car le personnage de Rafael, si touchant avec sa naïveté, son sacrifice, apporte un peu de "beauté" à cette histoire.

Au final, outre une réflexion sur la condition humaine et une critique de nos sociétés occidentales et leur voyeurisme pervers, j'irais jusqu'à dire que ce livre est un livre d'amour poussé à l'extrême. Un livre sur la vie aussi. Il m'a bien fallu 5 minutes pour sortir de mes pensées et que ma vie reprenne son cours normal après avoir fermé ce livre et j'y pense encore très souvent...

« Tu es jeune, Rafael, très jeune. Tu as toute la vie devant toi.

J’ai demain et jeudi matin, pensa Rafael. »

Rafael derniers jours a été adapté au cinéma en 1997 par Johnny Depp sous le titre The brave, titre original du livre. Ce film n'est cependant jamais sorti au cinéma à cause des mauvaises critiques qu'il a reçu à Cannes... Il est néanmoins disponible en DVD.

Rafael, derniers jours de Grégory Mcdonald
Aux éditions 10/18, Domaine policier
191 pages

Fashion against Aids chez H&M

C'est ce jeudi que la collection Fashion against Aids sera disponible chez notre suédois préféré.

Pour cette troisième campagne, les looks festivals sont à l'honneur. Mi rock mi folk avec une pointe de glamour quand même, de quoi trouver l'inspiration pour nos looks d'été.

Pour incarner cette collection, qui mieux que les icônes "fashion rock" par excellence que sont Lou Doillon et Jade Jagger (fille de Mick et Bianca) ?

A noter, 25 % des ventes seront reversées au profit de projets de sensibilisation des jeunes au risque HIV/SIDA.

Quelques petites pièces ont retenu mon attention :

Robe longue blanche à volants

39,95 €

Robe imprimés décolletée

19,95 €

Et surtout :

Ceinture canonissime

14,95 €

Je ne sais pas vous mais moi j'y serais !

Crédits photos : H&M

 

The good ones ... semaine du 10 au 15 mai

Une nouvelle petite rubrique sur ce qu'il ne fallait surtout pas rater (quoique...) cette semaine.

Lundi 10 Mai

Les Gérards du cinéma ont été décernés. Parmi les grands vainqueurs de cette année on retiendra :

Carole Bouquet qui reçoit le Gérard de Madame La Grande Actrice qui va s’encanailler dans une comédie de ploucs pour casser son image de vieille bourgeoise coincée du cul pour son interprétation dans Protéger et servir

Arielle Dombasle qui reçoit le Gérard de l’actrice dont le mari s’est tellement couvert de ridicule que ses réseaux ne lui permettent plus le moindre rôle, pas même un tapin dans le film de Lagaf’ pour son rôle dans ... rien du tout (c'est bien ça le problème)

Virginie Elfira qui décroche le Gérard du désespoir féminin pour son rôle dans Le siffleur

Frank Dubosc, heureux vainqueur du Gérard du désespoir masculin pour son rôle dans Cinéman

Quant au Gérard du plus mauvais film, il est attribué à Cinéman de Yann Moix (je l'ai croisé pas plus tard qu'hier à côté de chez moi, j'aurais peut-être dû le féliciter...)

Mardi 11 Mai

Dans la série, les "journées de" qui ne servent à rien, on célébrait la journée de la liste... J'espère que vous avez fêté ça comme il se doit. C'est à se demander si Domenech n'a pas fait exprès de révéler la sienne justement ce jour là...

Mercredi 12 Mai

L'ouverture du Festival de Cannes bien évidemment. Avec un Président du jury tel que Tim Burton, peut-être que sera enfin récompensé un vrai bon film (cet avis n'engage que moi bien évidemment).

Jeudi 13 Mai

On apprenait que le gouvernement japonais est sur la sellette. En cause, outre la politique menée par celui-ci bien sûr, la chemise arborée par le Premier Ministre, véritable faute de goût dont le peuple nipon et notamment un critique de mode célèbre, ne se remet pas (je cite : "Je soupçonne cette chemise d'avoir été fabriquée en Italie il y a 20 ou 30 ans. De toute façon, c'est trop vieux. C'est démodé. Il ne sait pas s'habiller".

Jugez par vous mêmes

En effet ça ne s'invente pas une horreur pareille...

Vendredi 14 Mai

J'apprenais avec moult plaisir que de nouveaux épisodes de la série Nicolas Le Floch avec le fantastique Jérôme Robert sont actuellement en tournage.

En revanche, les deux épisodes qui seront diffusés en novembre sur France 2 ne seront pas adaptés des romans de Jean François Parot comme les précédents mais ont été écrits par des scénaristes (non Agnès ne pleure pas). Donc, wait and see...

Samedi 15 Mai

Et enfin, les résultats d'une étude scientifique (donc tout ce qu'il y a de plus sérieux) qui m'ont bien fait rire.

Passer plus de cinq minutes avec une femme très attirante serait capable d'augmenter le niveau de cortisol, l'hormone du stress, dans le corps d'un homme. Le cortisol est une hormone produite par le corps qui augmente lors de situations psychologiques stressantes. Selon les scientifiques, la pensée chez ces hommes qu'ils ne seraient pas assez bien pour une jolie femme augmente leur niveau de stress et donc de cortisol. Le cortisol peut être lié à un niveau très élevé à des problèmes de diabète, d'hypertension, de coeur, et également d'impuissance. (source zigonet)

Les pauvres chéris ! En revanche, l'étude ne dis pas si la réciproque est valable...

Bon dimanche à tous !

Lilly Wood & The Prick...

... vous connaissez ?

Gros gros coup de coeur pour ce duo français qui mélange pop, folk et électro.

Je prédis que Down the drain va devenir LE tube pop des mois à venir : c'est frais, c'est sexy, bref tout ce dont on a besoin en ce printemps tristounet où les beaux jours tardent à pointer le bout de leur nez.

Je vous laisse juger par vous-mêmes :

Leur premier album est annoncé pour le 31 mai et ils seront en concert à la Maroquinerie le 3 juin prochain.

Pour écouter d'autres titres et voir toutes leurs dates de concert, direction leur page myspace.

Drop dead diva...

... ou comment je suis devenue (encore) accroc à une série

L'autre soir, j'ai eu le plaisir de tomber par hasard sur Drop dead diva, une petite série très sympathique à laquelle je suis déjà accroc !

Drop dead diva est une série télé américaine diffusée sur la chaîne TEVA depuis le 9 mai dernier.  

C'est l'histoire de Deb Dobson (interprétée par Brooke d'Orsay), mannequin bimbo blonde, victime d'un accident de la route (c'est sûr que se faire les ongles au volant c'est pas très safe...). Arrivée au purgatoire, elle force son juge à la renvoyer sur Terre. Seulement voilà, Deb, c'est dans un autre corps que le sien qu'elle va ressusciter : celui de Jane (interprétée par Brooke Elliott), brillante avocate, dont le QI fait certainement plus du double de celui de la bimbo... et en surpoids !

Deb se retrouve donc contrainte de vivre dans le corps de cette autre femme dont le physique et la personnalité sont diamétralement opposés aux siens. La cohabitation de ces deux femmes dans un même corps donne forcément naissance à des situations loufoques à souhait et à mourir de rire.

Mais cette série aborde également des thèmes sérieux pour nous les femmes tels que la beauté intérieure, le mal-être, les complexes et porte une attaque frontale aux préjugés sur les femmes rondes.

Enfin, une grande partie de l'action se déroule dans le cabinet où bosse Jane et au tribunal, ce qui n'est pas sans rappeler Ally Mac Beal.

Drop dead diva, c'est donc un savoureux mélange d'Ugly Betty et d'Ally Mac Beal diffusé tous les dimanches soirs sur TEVA. Les trois premiers épisodes seront rediffusés samedi à partir de 18 heures alors ne les manquez pas !

Et puis en cadeau, voici le trailer de la série.

Le festival de Cannes en livres

Alors que s'ouvre ce soir le 63ème festival de Cannes, je vous propose une petite sélection de livres tournant autour de cet événement majeur du 7ème art.

La triste fin du petit enfant huître de Tim Burton (président du jury) - Éditions 10/18

Un recueil de petites histoires très très courtes, présentées en anglais et en français, joliment illustrées qui ravira tous les fans de ce réalisateur à part.

Fidèle à son univers d'une inventivité si particulière, mêlant cruauté et tendresse, macabre et poésie, Tim Burton donne vie à une étonnante famille d'enfants solitaires, étranges et différents, exclus de tous et proches de nous, qui ne tarderont pas à nous horrifier et à nous attendrir, à nous émouvoir et à nous faire rire. 

Robin des Bois, le prince des voleurs d'Alexandre Dumas - Éditions Points Seuil (poche)

L'adaptation de Ridley Scott avec Russel Crowe et Cate Blanchett fait l'ouverture du Festival cette année.

Les éditions Points Seuil viennent justement d'éditer ce roman d'Alexandre Dumas qui m'était parfaitement inconnu. L'occasion de revivre les aventures de Robin sous la fantastique plume de cet auteur.

La princesse de Montpensier de Madame de La Fayette - Éditions Le livre de poche

Histoire d'une jeune femme, contrainte d'épouser le prince de Montpensier alors qu'elle est follement éprise du Duc de Guise...

L'adaptation de cette nouvelle, classique de la littérature française, par le cinéaste Bertrand Tavernier, fait partie des films en compétition. Moi qui adore les films en costumes je ne manquerai pas d'aller le voir.

L'arbre du père de Judy Pascoe - Éditions Autrement

Simone a 10 ans et vient de perdre son papa. Du haut d'un grand arbre du jardin familial, elle s'imagine qu'elle lui parle. Au départ conversations solitaires, elle sera rejoint par sa mère et ses frères. Ce livre qui aborde le thème difficile du deuil n'est pourtant pas dénué d'humour et de beauté.

L'adaptation par Julie Bertucelli avec la sublime Charlotte Gainsbourg clôturera le Festival. 

Dans les coulisses de Cannes, Collectif - Éditions Glenat

Et pour terminer, un beau livre, recueil des plus belles photographies de Paris Match en 63 ans de Festival.

De Liz Taylor à Fanny Ardant, d'Alfred Hitchcock à Johnny Depp, de Romy Schneider à Sharon Stone, de François Truffaut à Gary Cooper, de Sophia Loren à Marie Trintignant, de Federico Fellini à George Clooney et de Grace Kelly à la jeune déesse du Festival, Brigitte Bardot... 

Le Festival de Cannes, c'est du 12 au 23 mai !