Ou comment une lecture qui a démarré par une véritable torture s'est finalement avérée passionnante...
La première phrase : A l'aube, quand la marée découvrait les bas-fonds, le bavardage des mouettes m'éveillait.
Ce dont il est question : A Cap Cod, Tim Maden, écrivain de son état et fraichement quitté par sa femme, se lève une fois de plus avec une formidable gueule de bois. Amnésique, il est incapable d'expliquer ce que ce tatouage fait sur son bras, ni même pourquoi son propre chien a une peur panique de lui et encore moins ce que fait tout ce sang dans sa voiture...
Mais ses découvertes ne vont pas s'arrêter là, il découvre dans le trou où il cache habituellement sa production d'herbe la tête d'une femme avec qui il était la veille au soir et quelques jours plus tard la tête de sa femme.
Incapable d'affirmer qu'il n'est pas lui même l'assassin, Tim va se lancer dans la quête de la vérité et se replonger dans son passé tumultueux.
Ce que j'en ai pensé : Le problème avec les partenariats c'est qu'on a toujours mauvaise conscience à abandonner un livre que l'on vous a gracieusement offert. Du coup on persévère et pour ce livre cette persévérance s'est avérée plus que payante.
En effet, si la lecture de la première moitié du livre a été une véritable épreuve, je n'ai plus réussi à lâcher le livre une fois passée à la deuxième partie.
Mais pourquoi donc ce calvaire ?
Je l'ai déjà dis ici (il me semble en tout cas), j'ai beaucoup de mal avec les romans d'introspections. Un personnage qui ressasse sa vie et son passé a le don de m'énerver et surtout de m'ennuyer. En lecture (et pas que), j'ai besoin d'action et la première partie de ce livre en manque cruellement. Alors qu'on attend bien évidement de savoir comment ces têtes sont arrivées dans ce terrier à beuh, le protagoniste se perd en souvenirs et en réflexion dont, je dois l'avouer, le lecteurenfin moi surtout se contre fou...
Seulement voilà, au bout de quelques 200 pages d'introspection ennuyeuse à mourir, l'action se met enfin en place avec l'arrivée de Big Mac (le père de Tim) et le suspense devient haletant. On se rend alors compte que tous les personnages dont il a justement été question dans les pages que l'on a été tenté de sauter sont impliqués dans cette machination dont ce pauvre Tim est la victime. On finit même par se prendre de pitié pour se pauvre type qui découvre peu à peu que sa vie n'a été qu'un farce dont sa femme était l'instigatrice.
Au final, la seconde partie du livre m'a totalement fait oublier la première et j'ai finalement l'impression d'avoir passé un excellent moment de lecture. Je pense que c'est justement ce genre de choses qui permet de caractériser un très bon livre et un très bon auteur (ce qui est certain étant donné qu'on parle de Norman Mailer).
Je remercie donc Blog O Book ainsi que les éditions Robert Laffont pour m'avoir fait découvrir ce livre mais également une nouvelle collection poche (pavillons poche) au visuel qui me plait bien.
Ma note : *****
Mais ses découvertes ne vont pas s'arrêter là, il découvre dans le trou où il cache habituellement sa production d'herbe la tête d'une femme avec qui il était la veille au soir et quelques jours plus tard la tête de sa femme.
Incapable d'affirmer qu'il n'est pas lui même l'assassin, Tim va se lancer dans la quête de la vérité et se replonger dans son passé tumultueux.
Ce que j'en ai pensé : Le problème avec les partenariats c'est qu'on a toujours mauvaise conscience à abandonner un livre que l'on vous a gracieusement offert. Du coup on persévère et pour ce livre cette persévérance s'est avérée plus que payante.
En effet, si la lecture de la première moitié du livre a été une véritable épreuve, je n'ai plus réussi à lâcher le livre une fois passée à la deuxième partie.
Mais pourquoi donc ce calvaire ?
Je l'ai déjà dis ici (il me semble en tout cas), j'ai beaucoup de mal avec les romans d'introspections. Un personnage qui ressasse sa vie et son passé a le don de m'énerver et surtout de m'ennuyer. En lecture (et pas que), j'ai besoin d'action et la première partie de ce livre en manque cruellement. Alors qu'on attend bien évidement de savoir comment ces têtes sont arrivées dans ce terrier à beuh, le protagoniste se perd en souvenirs et en réflexion dont, je dois l'avouer, le lecteur
Seulement voilà, au bout de quelques 200 pages d'introspection ennuyeuse à mourir, l'action se met enfin en place avec l'arrivée de Big Mac (le père de Tim) et le suspense devient haletant. On se rend alors compte que tous les personnages dont il a justement été question dans les pages que l'on a été tenté de sauter sont impliqués dans cette machination dont ce pauvre Tim est la victime. On finit même par se prendre de pitié pour se pauvre type qui découvre peu à peu que sa vie n'a été qu'un farce dont sa femme était l'instigatrice.
Au final, la seconde partie du livre m'a totalement fait oublier la première et j'ai finalement l'impression d'avoir passé un excellent moment de lecture. Je pense que c'est justement ce genre de choses qui permet de caractériser un très bon livre et un très bon auteur (ce qui est certain étant donné qu'on parle de Norman Mailer).
Je remercie donc Blog O Book ainsi que les éditions Robert Laffont pour m'avoir fait découvrir ce livre mais également une nouvelle collection poche (pavillons poche) au visuel qui me plait bien.
Ma note : *****
A part ça j'ai décidé de faire une petite pause dans les partenariats qui, même s'ils me permettent de faire de très belles découvertes, provoquent la colère des livres de ma PAL qui commencent à prendre la poussière !
Les vrais durs ne dansent pas de Norman Mailer
475 pages
Aux éditions Robert Laffont, collection Pavillons poches
En tout cas la persévérance s'est avérée payante. Mais je confirme que je suis toujours un peu gênée de poursuivre une lecture dans le cadre d'un partenariat quand je n'accroche pas. Au moins il y a une morale à l'histoire ! Quant au livre... euh peut-être pas pour moi !
RépondreSupprimerJ'aime bien l'introspection et le résumé de cette histoire a l'air tout à fait tentant : je note ça, vraiment, si en plus le suspens tient jusqu'à la fin, ça va me plaire.
RépondreSupprimer@ Mélopée : c'est vrai qu'en plus d'avoir découvert un bon livre (malgré tout) il y a une morale à cette histoire ! D'un côté j'ai toujours été assez chanceuse avec les partenariats, c'est la première fois que ça me fait ça.
RépondreSupprimer@ Ys : Alors si tu aimes l'introspection tu vas être servie ! tu ne peux qu'aimer ce livre.
Même si j'ai trouvé la 2è partie nettement mieux, je ne suis pas aussi enthousiaste que toi...mais tu vois, tu as bien fait de finir le livre !
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